DEBOUT LA FRANCE
• Denis Vigouroux, 9e circonscription du Val d’Oise
Le titulaire de Gonesse est l'un des 400 candidats que le parti de Nicolas Dupont-Aignan a lancés dans la campagne des législatives. Le pharmacien, installé dans le centre commercial de Grande Vallée (Val-d'Oise), était jusqu’à présent engagé en politique comme conseiller municipal. Exclu de l’UMP en 2013 pour avoir rejoint la liste soutenue par le Front national, il doit désormais affronter 18 autres candidats sur cette circonscription jusqu’alors représentée par le député-maire socialiste de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, qui ne se représente pas.
DIVERS DROITE
• Yorick Berger (« 577 Indépendants »), 9e circonscription de Paris
Titulaire depuis 6 ans dans le 13e arrondissement de Paris, Yorick Berger se présente sous la bannière du groupe 577 – Les indépendants de la droite et du centre. Secrétaire général du syndicat des pharmaciens de Paris, il souhaite « agir pour le développement local en soutenant TPE, PME, commerçants, écoles, et redonner de la vie aux quartiers ». En ce qui concerne la santé, il entend mettre en place les décrets d’application de la loi HPST (hôpital, patients, santé et territoires) afin « d’améliorer le suivi du patient tout en optimisant les dépenses et en facilitant le travail des professionnels de santé libéraux ».
• Michel Gabas, 2e circonscription du Gers
Installé à Eauze (Gers), Michel Gabas est également le maire de la ville. Candidat sans étiquette pour les législatives, il est pourtant adhérent Les Républicains. Mais le titulaire n’avait pas demandé l’investiture de son parti. « Mes expériences professionnelles et électorales en tant que pharmacien, maire d’Eauze et Conseiller départemental m’ont donné l’énergie, la détermination et surtout les compétences nécessaires pour connaître les difficultés et les enjeux de ce département, et apporter des solutions concrètes et efficaces », affirme Michel Gabas.
EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS
• Dominique Parcellier, 2e circonscription du Tarn-et-Garonne
Titulaire d’une officine à Cazes-Mondenard (Tarn-et-Garonne), elle dit avoir quitté la région parisienne « entre autres pour cause de pollution ». Sur son site de campagne, elle explique avoir adhéré chez Les Verts en 1985, et milité pour un monde plus sain et plus juste. Conseillère municipale et communautaire d'un village de 1 200 habitants dans le Bas-Quercy, elle participe à différentes associations dans les domaines de l'écologie, l'insertion, la défense des services publics et de l'agriculture paysanne.
FRONT NATIONAL
• Sylvie Saillard, 2e circonscription de l’Aisne
Conseillère régionale et conseillère municipale à Saint-Quentin sous l’étiquette Front national, Sylvie Saillard retente sa chance après avoir échoué aux législatives partielles l’année dernière. Elle aura pour suppléant Guillaume Wabont, 25 ans, interne en pharmacie. De toute évidence, la pharmacie ne quitte pas la titulaire de Saint-Quentin qui affirme puiser son engagement politique de son expérience quotidienne au comptoir. Emploi, éducation et santé sont les chevaux de bataille de cette candidate ancrée dans ce territoire depuis plus de trente ans.
LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE !
• Cyrille Grenot, 3e circonscription de Seine-Maritime
Après quelques rebondissements, Cyrille Grenot a été investi par la République en Marche ! dans la 3e circonscription de Seine-Maritime. Battu par la socialiste Valérie Fourneyron lors des législatives de 2012, le pharmacien compte bien être porté par les résultats de l’élection présidentielle pour s’asseoir cette fois sur les bancs de l’assemblée nationale. Installé depuis 1989 dans le quartier sensible de la Lombardie, à Rouen, Cyrille Grenot est un professionnel engagé. Notamment référent pour les appartements thérapeutiques de l’association La Boussole, une structure d’aide aux toxicomanes, il est également administrateur du réseau Normandie Business Angels qui participe au financement de jeunes entreprises innovantes de la région.
• Bertrand Bouyx, 5e circonscription du Calvados
Pharmacien adjoint à Bayeux (Calvados), Bertrand Bouyx fait partie des 52 % de candidats de La République en Marche ! issus de la société civile. « J’avais jusqu’ici un engagement anecdotique à l’UDI (en 2015) et, face à l’absence de candidat centriste, m’engager pour Emmanuel Macron m'a paru un choix logique afin de défendre des valeurs telles que la liberté de travailler, de s’émanciper, l’Europe, le progrès… », explique-t-il. Reste maintenant au candidat à se faire connaître. « Avoir l’étiquette En Marche ! est important, souligne-t-il. Maintenant, il faut travailler ma notoriété et être sur le terrain. »
LES RÉPUBLICAINS
• Charles Barrière, 4e circonscription de Côte-d’Or
« Depuis mon plus jeune âge, je me suis engagé au service des autres, aussi bien dans le cadre de mes études, au collège, au lycée ou à la faculté de pharmacie, que dans celui de mon activité professionnelle. Et depuis 2011 en tant qu’élu », indique Charles Barrière sur son site de campagne. Titulaire d’officine à Is-sur-Tille (Côte-d’Or), il a œuvré pour la formation continue des officinaux. S’il est élu, il s’engage à mettre en place un Conseil des Territoires. « Il ne s'agit pas de créer une nouvelle strate dans un millefeuille administratif déjà bien chargé mais plutôt de proposer un lieu d'écoute et d'échanges aux élus locaux », explique-t-il.
• Jean-Pierre Bataille, 15e circonscription du Nord
Maire de Steenvoorde depuis dix-huit ans, Jean-Pierre Bataille poursuit sa carrière dans les pas de son père, comme pharmacien titulaire mais aussi comme homme politique. Mais alors que Jean-Paul Bataille était sénateur-maire, son fils ambitionne d’entrer au Palais Bourbon en représentant du Pays des Géants, cette région de Flandre intérieure. Le candidat Les Républicains a reçu dès le début de sa campagne le soutien de Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France.
• Gérard Cherpion, 2e circonscription des Vosges
Élu depuis 2002, le député de la 2e circonscription des Vosges, Gérard Cherpion, a décidé de briguer un nouveau mandat sous la bannière de la Droite et du Centre. « Pharmacien de formation, je me suis engagé, au début des années 1990, en politique au service de mes concitoyens, explique-t-il sur son site Internet. En 1993, j’ai été, pour la première fois, élu député. Avec passion, je me suis pleinement investi dans cette fonction tant à l’Assemblée nationale qu’au sein de la 2e circonscription des Vosges. » Spécialiste de l’emploi et de la formation, Gérard Cherpion estime que c’est « en combattant le chômage, qui n’est pas une fatalité, que l’on assurera un avenir à nos jeunes et une retraite à nos séniors. Enfin, le désendettement du pays passe par le plein-emploi ».
• Josiane Corneloup, 2e circonscription de Saône-et-Loire
Sa candidature est avant tout vouée à un terroir qui l’a vue naître. Josiane Corneloup devient titulaire à 24 ans et, trois ans plus tard, commence une carrière politique à l’échelle communale et départementale. Elle compte à son actif plusieurs réalisations comme une structure d’hébergement, une maison de santé pluridisciplinaire ou encore des contrats de santé locaux. Aujourd’hui, sa fille prenant la relève à l’officine, Josiane Corneloup souhaite intensifier son engagement en politique et se déclare totalement disponible pour un mandat législatif.
• Agnès Firmin Le Bodo, 7e circonscription de Seine-Maritime
Il se dit que le mouvement du nouveau président de la République a gelé la circonscription pour permettre à la candidate LR de succéder à un certain Édouard Philippe, désormais Premier ministre, et dont elle est maire adjointe à la qualité de vie, à la prévention et à la sécurité de la ville du Havre. Cet adoubement est un juste retour des choses pour la titulaire havraise, engagée en politique depuis l’âge de quinze ans. Celle qui se décrit comme un lien « entre l’ancienne et la nouvelle génération » et empile les mandats dans le département, devra en choisir un en cas de succès aux législatives, non-cumul oblige.
• Marie-Françoise Nadau, 1re circonscription des Landes
Titulaire d’une officine à Parentis-en-Born (Landes), Marie-Françoise Nadau est première adjointe au maire de la ville et conseillère régionale de la Nouvelle Aquitaine. Investie par Les Républicains, elle est la candidate de la Droite républicaine et du Centre pour les législatives. « Ma candidature à l’élection législative est la suite logique de mes engagements publics et personnels, explique-t-elle. C’est la démarche d’une femme libre et indépendante. Je suis de droite, j’ai une certaine idée de la France, je crois en notre culture, je veux un État fort car l’autorité de la loi est indispensable si nous voulons relever l’économie dans l’ordre et la Justice. »
• Michel Petit, 1re circonscription du Pas-de-Calais
Installé à Wanquetin (Pas-de-Calais) depuis 1985, Michel Petit fait de la défense de la ruralité une de ses priorités, avec l’emploi. « Il faudra s’occuper de l’emploi et créer les conditions pour le favoriser, déclarait-il il y a quelques mois dans les colonnes de « La Voix du Nord ». La ruralité a été oubliée lors du précédent mandat ! » Ce titulaire entend également réorganiser le millefeuille administratif, tenir compte de « la forte colère des Français », baisser les charges et les lourdeurs administratives.
PARTI SOCIALISTE
• Catherine Lemorton, 1re circonscription de Haute-Garonne
Après deux mandats, Catherine Lemorton en brigue « un dernier », promet-elle. Et prévient d’emblée que, si elle est réélue, elle restera fidèle au Parti socialiste. Ex-titulaire à Toulouse, elle a présidé la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale pendant le quinquennat de François Hollande. Réputée pour son franc-parler, Catherine Lemorton n’a pas hésité à y dénoncer les lobbies, se mobilisant contre le tabagisme et la toxicomanie, militant pour la contraception des mineures… Ni soumise, ni insoumise, celle qui s’est en son temps opposée à la Loi Macron, se dit aujourd’hui inquiète de la volonté du nouveau président de la République de légiférer par ordonnances.
• Hélène Vainqueur-Christophe, 4e circonscription de la Guadeloupe
La candidate PS de la Guadeloupe a déjà une expérience de l’hémicycle pour avoir été l’une des deux députées pharmaciennes que la France a comptées au cours de la dernière décennie. À son actif, le projet de loi destiné à mettre fin aux inégalités dans l’alimentation des DOM-TOM où les produits sont vendus avec des taux de sucre jusqu’à 40 % plus élevés qu’en Métropole. Pour éviter le cumul des mandats, la maire de Trois-Rivières, ville où elle exerce la pharmacie depuis près de 34 ans, avait entre-temps cédé son fauteuil de députée. Elle souhaite faire son retour au Palais Bourbon pour y défendre, notamment, les enjeux de santé publique.
UNION DES DÉMOCRATES ET INDÉPENDANTS (UDI)
• Catherine Depelchin, 15e circonscription du Nord
Installée à Hazebrouck depuis quarante ans, Catherine Depelchin part en tandem avec Bruno Ficheux, dont elle sera la suppléante. La pharmacienne affirme sa démarche en rejoignant, à chaque étape, le candidat UDI qui a entrepris une longue marche de « 15 jours pour la 15e circonscription ». Une manière de battre campagne en Flandre intérieure et de marquer son attachement à ce territoire auquel elle ne cesse de rappeler son engagement en tant que présidente de l’office du tourisme d’Hazebrouck. Dans cette circonscription, le duo sera opposé à un autre pharmacien, Jean-Pierre Bataille.
• Philippe Petit, 4e circonscription de la Martinique
Titulaire dans le centre de Fort-de-France, c’est en tant que chef d’entreprise que le pharmacien Philippe Petit, président de la fédération UDI de Martinique, se présente aux élections législatives. En effet, il milite avant tout pour le développement économique du territoire. Sa campagne repose sur une vision entrepreneuriale de la valorisation des multiples atouts de l’île, son secteur agroalimentaire, son attractivité touristique, son ouverture sur la mer des Caraïbes…
UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE (UPR)
• Florence Denimal, 6e circonscription du Pas de Calais.
Titulaire à Coulogne (Pas-de-Calais), Florence Denimal est candidate pour l’Union populaire républicaine (UPR) lors des prochaines élections législatives. Elle entend « s'opposer à la déréglementation des professions libérales, à l'ubérisation de la société française, à la disparition de l'industrie pharmaceutique française et des emplois français au profit d'autres pays pratiquant des bas salaires ». Elle souhaite également combattre la disparition programmée de la Sécurité sociale publique au profit de groupes privés, « entraînant une santé à plusieurs vitesses et moins de professionnels de santé ». Elle dit non à la remise en cause des retraites par répartition, à la désertification rurale et médicale, et à la poursuite des déremboursements de médicaments.
• François-Xavier Dattin, 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques
François-Xavier Dattin défendra lui aussi les couleurs du parti de François Asselineau dans une circonscription où le député sortant n’est autre que Jean Lassalle. Le titulaire de la Pharmacie de l’aéroport à Biarritz aura donc fort à faire face au candidat malheureux de l’élection présidentielle.
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