L’érythropoïétine (EPO) sera-t-elle utilisée un jour en psychiatrie ? L’idée est moins saugrenue qu’elle n’en a l’air. Des chercheurs de Göttingen viennent en effet de montrer que des jeunes souris saines traitées par EPO amélioraient leurs performances cognitives. Les effets de l’EPO étaient mesurés sur la capacité des rongeurs à se procurer de l’eau sucrée au moyen d’un dispositif expérimental. Il est ainsi apparu que les petits animaux « dopés » étaient beaucoup plus performants dans les épreuves d’apprentissage et d’adaptabilité. La molécule pourrait être utilisée à l’avenir dans des maladies neuro-psychiatriques, telles que la schizophrénie et la sclérose en plaques.
BMC Biology, édition avancée en ligne.
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