La Commission de la Transparence vient de revoir à la baisse le service médical rendu des benzodiazépines hypnotiques et produits apparentés : estazolam (Nuctalon), loprazolam (Havlane), lormétazépam (Noctamide), nitrazépam (Mogadon), témazépam (Normison), zolpidem (Stilnox), zopiclone (Imovane) et leurs génériques, dans le cadre de la prise en charge des troubles sévères du sommeil. Ce constat devrait entraîner une diminution de leur taux de remboursement à 15 %, contre 65 % auparavant.
La Commission a pris cette décision devant la faible efficacité des benzodiazépines sur le sommeil, leurs effets délétères, et le constat d’une surconsommation et d’un mésusage important en France. En effet, alors que leur durée de prescription est limitée à 4 semaines, on observe que leur consommation peut s’étendre sur plusieurs mois voire plusieurs années. Or, au-delà de 28 jours, l’efficacité est incertaine, les risques d’effets délétères augmentent (somnolence diurne, troubles de la mémoire, chutes, accidents…) ainsi que celui de dépendance.
La Commission et la Haute Autorité de Santé (HAS) recommandent une prescription à la plus faible dose et pour la plus courte période possible, en seconde intention après échec des règles d’hygiène du sommeil et des thérapies cognitivo-comportementales.
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