Une étude menée en Toscane (Italie) par des chercheurs américains de la faculté de médecine Johns Hopkins à Baltimore (Maryland) remet sérieusement en question les bienfaits sur la santé du resvératrol, un antioxydant notamment contenu dans le vin rouge. Cette substance, que l’on jugeait jusque-là largement responsable du « paradoxe français » serait ainsi moins protectrice à l’égard des maladies cardiovasculaires et des cancers qu’on le pensait. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont observé l’espérance de vie de deux populations toscanes habituées, l’une à un régime alimentaire riche en resvératrol (Chianti, notamment), l’autre à un régime pauvre en cet antioxydant. Résultat : pas de différence significative entre les deux groupes.
La réputation du resvératrol serait fortement liée au battage médiatique fait autour de ses propriétés, expliquent les spécialistes. Mais surtout, l’emballement pour le resvératrol provient essentiellement de travaux réalisés sur la souris avec de fortes doses. Enfin, reconnaissent les auteurs de l’étude, la consommation de vin rouge, de chocolat noir et de baies reste toutefois bénéfique, mais ces effets positifs ne proviendraient pas du resvératrol mais plutôt d’un ensemble complexe de polyphénols.
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