Je ne suis pas leur client, mais je n'ai rien contre les forains. Je suis coïncé dans le différend qui les oppose à la mairie de Paris. Je n'ai rien contre Anne Hidalgo, mais, en déchaînant la colère des forains, elle m'empêche d'aller travailler. Je ne saurais trop les inciter à se mettre d'accord et, s'ils n'en sont pas capables, à aller régler leur différend au bois de Boulogne, à six heures du matin, sous la forme d'un duel entre la maire de Paris et Marcel Campion. Que le meilleur gagne sans que je doive en payer le prix. Je ne comprends toujours pas pourquoi le mécontentement populaire, qu'il s'agisse des forains, des chauffeurs de camion ou des cultivateurs de betterave doit forcément avoir un effet néfaste sur mon activité professionnelle. Les conflits sociaux sont devenus des matches de football triangulaires où le spectateur joue le rôle du ballon. On n'arrête pas de lui taper dessus à coups de pied et je considère que ce n'est ni une marque de respect, ni une façon de le distraire.
Humeur
Les forains et moi
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Publié le 09/11/2017
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3387
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