POUR lutter contre les déserts médicaux, la loi Bachelot (Hôpital, patients, santé et territoires) a institué des « contrats santé-solidarité » prévoyant que les médecins libéraux des zones les plus fournies exerceront pendant quatre demi-journées par mois dans les zones les moins bien pourvues. Ces contrats seront lancés en 2010 de manière facultative, puis deviendront obligatoires en 2013. À partir de cette date, les médecins des zones surdenses refusant de s’y plier devront s’acquitter d’une contribution de près de 3 000 euros par an. Les syndicats médicaux qualifient le projet de décret détaillant cette mesure de « liberticide », jugeant qu’il allait éloigner les praticiens de la médecine libérale. La CSMF (Confédération des syndicats médicaux français), traite ces contrats de « service du travail obligatoire pour les seuls médecins libéraux installés ».
Il n’en reste pas moins urgent de traiter ce problème. Une étude de l’Union régionale des médecins libéraux de Bourgogne vient ainsi de rendre publique une étude montrant que plus du tiers de la population bourguignonne, située principalement dans les zones rurales, sera privée de médecins généralistes d’ici à 2012-2016.
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