Dans un contexte de grève des urgences, la ministre de la Santé a présenté des mesures visant à désengorger ces services. Première mesure : « mettre fin au tout urgence » des personnes âgées qui doivent être hospitalisées, en généralisant les filières d'admission directe dans les services de médecine. Ensuite, « développer une vidéo assistance entre les EHPAD et le SAMU, pour éviter des hospitalisations en cas de pathologies bénignes », a proposé Agnès Buzyn. De plus, les personnels paramédicaux des urgences auront le droit de « faire des gestes qu'ils ne peuvent pas faire aujourd'hui, comme prescrire de la radiologie ou faire des sutures ». À plus long terme, le nouveau métier d'infirmier de pratique avancée sera étendu à la spécialité urgences, avec des premiers soignants diplômés en 2022. Par ailleurs, la ministre souhaite s'appuyer sur les médecins libéraux : les SAMU seront autorisés à envoyer une ambulance vers un cabinet de ville ou une maison de santé, où pourront être réalisés une consultation et certains examens médicaux sans avance de frais, « pour que les patients y trouvent le même avantage qu'à aller aux urgences ».
Urgences
Les mesures de Buzyn
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Publié le 05/09/2019
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3537
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