Au cours de son assemblée générale annuelle à Valence, les 11 et 12 mars derniers, l’Association de pharmacie rurale (APR) a réagi à la volonté de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) de favoriser un rééquilibrage territorial du réseau par la voie des transferts-regroupements. Une enquête préalable sur les territoires fragiles pour l’accès au médicament avait démontré le maintien d’une bonne répartition des officines sur l’ensemble du territoire, à quelques exceptions près. Or l’APR estime que la prise en considération de ces cas spécifiques ne doit pas sacrifier la loi de la répartition actuelle. Car, selon les pharmaciens ruraux, à vouloir favoriser les transferts vers les communes de moins de 2 500 habitants situées en zone fragile, on encourt le risque « de dizaines, voire d’une centaine de cas de recours administratifs ». Selon l’APR, le retour à une forme de dérogation constitue « une hypothèque supplémentaire pour tout investisseur en zone rurale et décourage les éventuels repreneurs ».
Les pharmaciens ruraux réaffirment donc leur position. Favorables à l’assouplissement des règles de transfert et de regroupement et à l’autorisation de cession d’officine dans les cinq ans suivant un transfert, ils refusent catégoriquement le transfert après regroupement dans une commune de moins de 2 500 habitants.
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