- Maintien de l’honoraire à la boîte (1 euro HT depuis le 1er janvier 2016)
- Évolution de l’honoraire pour les ordonnances complexes : création d’un honoraire à l’ordonnance de base (pour la tenue du dossier patient), assorti de majorations en fonction de différents types de complexité : longueur de la prescription, ALD, âge des patients, dispensations ou traitements particuliers…
L’honoraire à l’ordonnance de base reprend l’idée du minimum de perception défendu par l’USPO. Pour son président, Gilles Bonnefond, ce minimum de perception doit être considéré comme un honoraire complémentaire permettant de compenser les insuffisances de la rémunération à la marge. Le principe de majorations correspond, quant à lui, à la demande de la FSPF d’étendre l’honoraire complexe aux ordonnances de patients chroniques en ALD.
- Introduction d’un honoraire rémunérant le statut de pharmaciens correspondant. Choisi par le malade, le pharmacien correspondant possède un rôle de coordination de l’équipe de soins.
- Mise en place d’un honoraire spécifique pour les interventions pharmaceutiques.
Il s’agit de rémunérer les actes du pharmacien qui conduisent à un refus de délivrance, un changement de posologie, de produit, ou de dosage, après appel du médecin.
- Instauration d’un honoraire en contrepartie de la préparation de doses à administrer (PDA) pour des personnes en difficulté et à risque iatrogénique médicamenteux.
Cet honoraire s’inspire du modèle existant en Suisse. Les confrères helvètes ont le droit de mettre en place une PDA pour certains patients éligibles (âge, nombre de médicaments sur l’ordonnance), explique en substance Philippe Besset, vice-président de la FSPF. Cette PDA est remboursable pendant trois mois à hauteur de 1 euro par jour et par patient. À l’issue de cette période, le médecin juge s’il y a un intérêt thérapeutique à poursuivre cette PDA.
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