L’arrêté* de bonnes pratiques précise, noir sur blanc, les différentes étapes de la dispensation, de l’analyse de l’ordonnance ou d’une demande de médicament à prescription facultative, à la délivrance d’une spécialité, en passant par le conseil pharmaceutique ou la contribution aux vigilances et traitements des alertes sanitaires. Le texte souligne que la dispensation des médicaments doit s’effectuer dans des conditions de confidentialité permettant la tenue d’une conversation à l’abri des tiers. Il invite d’ailleurs les officinaux à disposer d’un espace de confidentialité permettant de recevoir isolément les patients. L’arrêté aborde également les règles applicables à la vente en ligne de médicaments. Il explique notamment qu’un site Internet de commerce électronique est conçu de façon qu'aucun médicament ne puisse être dispensé sans qu'un échange interactif entre le patient et le pharmacien de l'officine concernée ne soit rendu possible avant la validation de la commande. Le nombre de boîtes à délivrer recommandé est conforme à la durée du traitement indiquée dans le RCP, et ne peut excéder un mois de traitement à posologie usuelle ou la quantité maximale nécessaire pour les traitements d'épisode aigu. Enfin, le texte insiste sur le fait que la préparation des commandes liées au commerce électronique de médicaments, ne peut se faire qu'au sein de l'officine concernée, dans un espace adapté à cet effet.
*Arrêté du 28 novembre 2016 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments dans les pharmacies d'officine, les pharmacies mutualistes et les pharmacies de secours minières, publié le 1er décembre 2016 (texte n° 25).
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