Les médecins généralistes font parfois des erreurs médicales, mais elles seraient davantage dues à un problème d’organisation du cabinet qu’à un manque de compétence et de connaissance. Selon l’étude parue hier dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (BEH), qui s’est focalisée sur 13 438 actes médicaux et a répertorié 475 événements indésirables associés aux soins (EIAS), dont 344 évitables, 42 % de ces EIAS résultent d’un problème d’organisation : erreur dans le dossier médical du patient, problème de gestion des rendez-vous, erreur d’identification du malade, mauvaise coordination entre professionnels de santé lorsque plusieurs soignants interviennent auprès d’un même patient, etc. Au final, 20 % des EIAS découlent d’un défaut de connaissances ou de compétences. Dans 77 % des cas, ces événements n’ont eu aucune conséquence clinique, mais pour 21 % des patients, ils ont entraîné une incapacité temporaire. Il existe néanmoins des EIAS aux graves conséquences. Exemple : un homme de 87 ans, insuffisant cardiaque, est décédé faute d’avoir pu obtenir un rendez-vous de spécialiste à temps. L’étude souligne que les EIAS cliniquement graves sont exceptionnels et ne représentent que 0,06 % des 13 438 actes médicaux considérés.
Les problèmes d’organisation en cause dans les erreurs de médecine de ville
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Publié le 10/09/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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