Entorses
Certains conseils peuvent compléter la prise en charge médicale :
- Soulager la douleur par le froid, à l’aide de glace ou de gels ou crèmes adaptés. Des poches de cryothérapie peuvent également être proposées.
- Les topiques locaux à base d’AINS peuvent être appliqués. Se laver les mains après chaque application et éviter le contact avec d’autres personnes. Les AINS locaux existent aussi sous forme d’emplâtres à renouveler toutes les 24 heures.
- Médecine douce : en homéopathie, opter pour Ruta graveolens 7CH et Arnica montana 7 ou 9CH. En cas d’entorses à répétition, conseiller Natrum carbonicum 9CH et Calcarea fluor 9CH. En traitement local, on peut également conseiller une crème, un gel ou une huile à base d’Arnica Montana. En aromathérapie, l’huile essentielle de gingembre et d’Eucalyptus citronné sont utilisées pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Les huiles essentielles de gaulthérie et d’Hélichryse italienne calment la douleur. En phytothérapie, conseiller la reine-des-prés ou le saule blanc. Des topiques à base d’huiles essentielles et de phytothérapie sont également commercialisés : Nociceptol, Phytosun roll-on articulations et muscles…
Arthrose
Le conseil se destine aussi à des patients dont le diagnostic médical a été effectué.
De nombreux compléments alimentaires intègrent la glucosamine et la chondroïtine à leur composition, pour apaiser les articulations sensibles et favoriser la souplesse articulaire. Penser à prévenir le patient que la glucosamine et la chondroïtine ne visent pas à soulager une douleur aiguë : elles n’agissent qu’au bout de 4 à 6 semaines de traitement en moyenne. La glucosamine ne doit pas être prise en cas d’allergie aux crustacés. Ses effets indésirables principaux sont des troubles digestifs et des céphalées. Une augmentation de la résistance à l’insuline, une hypercholestérolémie, une exacerbation d’un asthme ont aussi été observés. Côté interactions, ne pas conseiller la glucosamine chez les patients traités par AVK à cause du risque d’augmentation du temps de coagulation sanguine.
La chondroïtine est un constituant de la matrice cartilagineuse, qu’on peut trouver à l’état naturel dans certains cartilages de poisson (requin, raie…). Elle pourrait voir son effet amplifié avec la prise simultanée de glucosamine. Ses effets indésirables sont plus rares : troubles digestifs, réactions cutanées.
Dans les compléments alimentaires, on retrouve aussi le collagène, l’acide hyaluronique (principal constituant du liquide synovial), le MSM qui participe à la constitution des protéoglycanes du cartilage et intervient dans la synthèse de l’acide hyaluronique, les huiles de poissons et extraits de Krill pour leur richesse en acides gras essentiels, des antioxydants, la vitamine C.
Parmi les oligoéléments, opter pour le cuivre, le silicium et le manganèse.
En phytothérapie, on utilise les racines d’harpagophytum pour leurs propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, le gingembre pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, la reine-des-prés pour ses propriétés anti-inflammatoires, le cassis ou encore le saule. Le bambou et l’ortie sont utilisés pour leur richesse en silice, qui permet la restructuration de fibres de collagène. Le curcuma et le poivre noir sont antioxydants. Le galanga est une plante asiatique utilisée pour son action anti-inflammatoire.
On retrouve de nombreuses spécialités associant plusieurs plantes : Naturactive articulations, Chondralgic, Duoflash confort articulaire, Ergyphytum, Les 3 chênes bio articulations, Ostéophytum comprimés, Silibiol, Arkofluides articulations…
Pour ceux qui souhaitent une application locale, il existe des gels, des patchs ou des roll-ons aux huiles essentielles, au silicium, à l’harpagophytum, à base de cuivre, aux extraits de plantes (Osteophytum…) ou aux huiles essentielles (Puressentiel articulations, Pranarom articulations…) à appliquer sur les zones sensibles.
En homéopathie, la souche Rhus toxicodendron est la souche homéopathique recommandée dans tous types de douleurs articulaires. Le laboratoire Weleda propose la solution buvable Rheumadoron (Aconitum napellus, Arnica Montana, Betula alba, Mandragora radix).
Parmi les huiles essentielles, on citera l’huile essentielle de Gaulthérie, de cèdre de Virginie ou encore de gingembre, et des spécialités telles que Aromadoses articulations (contenant notamment de l’huile essentielle de gingembre), Pranarom capsules articulations.
Polyarthrite
La médecine douce peut compléter les traitements de fond et traitements de crise prescrits.
L’huile essentielle d’eucalyptus citronné et l’huile essentielle de gaulthérie (en dilution) peuvent être appliquées en massage sur les zones douloureuses pour leurs propriétés anti-inflammatoires.
En phytothérapie, conseiller le cassis, l’harpagophytum, l’ortie. Le curcuma est utilisé pour son action antiinflammatoire et immunomodulatrice. Comme reminéralisant, penser à la prêle des champs, au bambou, au lithothamme.
Il existe aussi des gels destinés à soulager la douleur par le froid (Biofreeze, Chondro-aid Ice3gel…).
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