Quels sont les facteurs favorisants du cancer du poumon ?
Si on considère uniquement le cancer du poumon dit « primitif », ce qui exclu les métastases pulmonaires d’autres cancers, il s’agit d’abord et de très loin du tabagisme actif, qui est responsable de 8 à 9 cas de cancer sur 10. Le risque étant d’autant plus grand qu’on a commencé à fumer tôt. Le tabac multiplie le risque par 10 à 15. Bien qu’il existe une relation dose-effet entre le niveau de consommation du tabac et le risque de survenue d’un cancer du poumon, il semble, néanmoins que la durée du tabagisme soit un facteur qui pèse aussi très lourdement. Il faut savoir que le sevrage tabagique réduit le risque, mais très lentement.
Le tabagisme passif est également incriminé, dans environ 25 % des cas. D’autres facteurs peuvent être également impliqués, notamment professionnels et beaucoup de métiers sont concernés). Les cancers bronchiques primitifs sont également plus fréquents en cas d’exposition au radon, de fibrose pulmonaire (exposition à la poudre de silice, à l’amiante…), de bronchopneumopathie chronique obstructive, d’antécédent de tuberculose pulmonaire, de cancer ORL ou œsophagien. Enfin, la fumée de cannabis pourrait favoriser la survenue de cancer bronchique primitif chez les gros fumeurs.
Existe-t-il en France un dépistage organisé du cancer du poumon ?
Il n’y a pas, à ce jour, de programme de dépistage collectif organisé, comme en ce qui concerne le cancer du sein, par exemple. Mais cela pourrait changer dans un avenir proche. Plusieurs sociétés savantes ont pris position en faveur d’un dépistage individuel. En France, des propositions ont été publiées et des fiches d’information à destination des patients et des médecins sont maintenant disponibles pour servir de support à la discussion individuelle nécessaire avant toute prescription d’un scanner de dépistage. C’est ainsi qu’un dépistage du cancer du poumon peut être proposé, après information, aux personnes âgées de 55 à 74 ans (15 millions, dont 20 % fument encore), avec un tabagisme à plus de 30 paquets-année (actif ou sevré depuis moins de 15 ans), et n’ayant pas de symptômes évocateurs de cancer (le cadre du dépistage n’est pas celui du diagnostic). Le dépistage a un intérêt s’il est répété de façon annuelle pendant au moins 2 ans. Enfin, il faut savoir que lors d’un tel scanner, on identifie un nodule dans un cas sur trois… ne correspondant à une lésion cancéreuse que dans 4 % des cas.
Mon mari prend du Xalkori depuis plusieurs mois mais cela lui donne des perturbations digestives qui le gênent beaucoup. Que faire pour améliorer les choses ?
Ce type de médicament expose en effet assez souvent à des désagréments de ce type, mais qu’il est possible de minimiser. Tout d’abord, il faut veiller à prendre ce produit pendant le repas. En cas de nausées/vomissements, il est recommandé de fractionner les repas et d’éviter les aliments gras, frits, épicés, de boire en dehors des repas.
En cas de diarrhée : surveiller son alimentation, limiter sa consommation de lait et de café, boire au moins 2 litres d’eau par jour, éviter les boissons gazeuses, les boissons glacées, les matières grasses et les aliments riches en fibres ; prendre du lopéramide (maximum pendant 48 heures ; au-delà, contacter le spécialiste ; En cas de contre-indication, d’intolérance ou d’inefficacité : racécadotril : 1 gélule avant chaque repas, pendant 7 jours au maximum). En cas de constipation : mesures hygiénodiététiques, laxatifs n’exposant pas à un risque d’hypokaliémie, comme à base de PEG ou de macrogol). En cas de sensations de brûlures gastriques, prendre un anti-acide, mais plusieurs heures avant ou après le médicament.
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