Investir dans une « market place » pour donner plus de visibilité aux officines membres du réseau, tel est le parti pris de Mediprix. Jeune groupement fondé l'an dernier dans le Gard par les pharmaciens d'officine Bertrand Pagès et Jérôme Escojido, Mediprix rassemble déjà soixante-dix pharmacies dans un triangle compris entre Roanne (Loire), Perpignan (Pyrénées-Orientales), et Toulon (Var), en passant par la Corse. Le chiffre d'affaires cumulé de ces officines s'élèverait, selon les dirigeants, à 250 millions d'euros.
« L'intérêt pour nous d'investir dans 1001Pharmacies est de donner de la visibilité à nos officines tout en leur offrant un service supplémentaire. Notre ambition est de créer dans les prochains mois des outils qui servent le pharmacien pour le faire entrer dans l'aire numérique », détaille Bertrand Pagès. « Nous pensons que la stratégie market place n'est pas adaptée aux marchés de la pharmacie. La preuve en est qu'ils ont un chiffre d'affaires très faible au regard du marché, sans croissance », poursuit-il.
Reste qu'à ce jour, rien n'est signé entre les partenaires. Si Cédric O'Neill, cofondateur de 1001Pharmacies, manifeste un intérêt croisé avec les dirigeants de Mediprix afin qu'ils entrent au capital de sa société, certains verrous doivent encore sauter. « Certains actionnaires de 1001Pharmacies sont des fonds. Or nous ne sommes pas une stratégie d'investissement à court terme, et souhaitons nous positionner pour un service durable en faveur des officines adhérentes », explique Bertrand Pagès. Ainsi, le pharmacien gardois pose comme préalable à l'arrivée de Mediprix au capital de 1001Pharmacies le départ des fonds d'investissement.
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