Le problème des ruptures de stock reste entier. Et le phénomène serait même en expansion dans l’Hexagone. En 2013, le nombre de ruptures avoisine ainsi les 600, indique Jean-François Fusco, président de LOGSanté, un collectif de dépositaires de produits pharmaceutiques, à l’occasion d’une réunion organisée hier par le cabinet Nile Consultants. Toutefois, les conséquences sur la dispensation de médicaments aux patients seraient réduites, des alternatives thérapeutiques pouvant le plus souvent être proposées aux malades. Mais le problème est bien réel. Et les causes multiples, de l’accident industriel à la rupture d’approvisionnement d’un simple excipient entraînant le blocage de la chaîne de production, comme le souligne Philippe Tcheng, vice-président de Sanofi. Les exportations parallèles, pratiques consistant à revendre des spécialités dans d’autres pays où les médicaments sont plus chers qu’en France, sont aussi souvent incriminées. Dans ce contexte, les acteurs de la distribution craignent que la nouvelle taxe de 20 % sur les ventes directes accentue encore le phénomène des ruptures. Cette disposition « crée une menace sur l’accès aux traitements en mettant en danger les ventes directes », estime ainsi Éric Myon de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF).
Les ruptures de stock toujours en hausse
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Publié le 06/02/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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