GRANDE cité marchande puis industrielle (textile et mécanique), Lille subit une longue crise économique des années 1960 à 1990, avant de faire l’objet d’une reconversion vers les activités financières et tertiaires (quartier d’affaires Eurallile, parc Eurasanté). Cette attractivité nouvelle est soutenue par la Ligne à Grande Vitesse et Eurostar (Gare de Lille-Europe).
Elle dispose également du 3e pôle universitaire de France (115 000 étudiants) et d’un grand pôle hospitalo-universitaire (12 500 professionnels de santé). Le potentiel de demande en médicament de la ville est de 103 millions d’euros, soit un potentiel par habitant de 25 % inférieur à la moyenne nationale, s’expliquant par la jeunesse de la population (13 % de 60 ans et plus) et un niveau de pouvoir d’achat modeste.
Il y a en moyenne 1 pharmacie pour 2 800 habitants, ce qui est proche de la moyenne nationale. Mais compte-tenu du niveau de demande par habitant, une pharmacie couvre en moyenne que 2 100 Équivalents Français Moyens (EFM). Les 110 quartiers iris de la ville ont été séparés en deux parties pour l’analyse du marché pharmaceutique : ouest (traitée ci-dessous) et est (le mois prochain). La partie ouest compte 52 quartiers iris, 41 pharmacies et 106 500 habitants (soit 47 % de la population totale).
Niveau de demande médicament et nombre de pharmacies par quartier iris.
La première carte en dégradés de bleus montre les disparités du niveau de demande en médicament par habitant, d’un iris à l’autre, variant entre iris extrêmes dans une proportion de 1 à 13, un écart exceptionnellement élevé. La carte indique également le nombre de pharmacies selon les iris, par une croix verte de surface proportionnelle.
Potentiel de chiffre d’affaires par officine et part de parapharmacie par iris INSEE.
La deuxième carte en dégradé rouge montre la part potentielle de parapharmacie relevant de chaque iris (base nationale 17 % OTC et para). On rappelle que ce poids est calculé sur la base d’une offre moyenne nationale, et en fonction du profil de la population de chaque iris. Ce poids théorique peut s’écarter sensiblement du poids observé pour chaque officine, compte tenu de sa politique d’offre produit et de sa taille.
Le chiffre en bleu indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament moyen des pharmacies de chaque iris, en se basant sur la population résidente.
Les 41 pharmacies de la partie ouest se partagent un potentiel médicament de 43 millions d’euros, soit en moyenne 1,05 million d’euros par officine, ce qui est sensiblement inférieur à la moyenne nationale.
Densité d’officine face au potentiel de demande.
Le graphique en nuage de points situe chaque quartier iris en ce qui concerne d’une part son potentiel médicament, exprimé en Équivalent Français Moyen (EFM) en abscisse, et l’effectif d’officines en ordonnée.
Il apparaît que :
- 25 iris sont dépourvus de pharmacie (tout en bas du graphique), soit 48 % des iris de la partie ouest - une proportion très élevée. Parmi eux, Brigode compte 3 400 EFM, et Lille-Acier 2 400 EFM.
- À l’inverse, 9 iris ont un équipement officinal très important, avec moins de 1 000 habitants EFM par officine (zone gris foncé à gauche du graphique).
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L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « Géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page Géopharmacie : Lille Est. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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