Sur un réseau harmonieux, les signaux repassent au vert. Marqueur de ce dynamisme, le nombre de cessions à augmenter de 13 %, pour atteindre 1 055 transactions en 2016. Autre signe des capacités d’adaptation du réseau, les transferts ont progressé dans les mêmes proportions (262 l'an passé).
Il est indéniable que les jeunes générations rebattent les cartes. Preuve en est la prépondérance des entreprises exploitées en société d’exercice libéral (SEL). Leur nombre a été multiplié par cinq en dix ans, avec 816 SEL supplémentaires en 2016. Ce mode d’exploitation est devenu aujourd’hui le premier choix des candidats à l’installation de moins de 35 ans.
Pour autant, les sociétés de participations financières de professions libérales (SPFPL), en hausse de 49 % en 2016, offrent, elles aussi, des perspectives aux jeunes diplômés en leur permettant d'investir dans l'officine. Une opportunité qu'ont déjà saisie les adjoints de 45 SPFPL qui comptent à leur capital un adjoint investisseur.
Isabelle Roussel, présidente du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens de Haute-Normandie, chargée des études démographiques auprès du Conseil national de l’Ordre, n’en doute pas : « l’engouement à l’installation des jeunes va être soutenu par la possibilité d’entrer au capital de l’officine ». Ceci d’autant plus que, selon elle, ils ont pour eux le dynamisme et les compétences cliniques adaptés aux évolutions de l’officine. « Ils ont envie d’en découdre, prolongeant, par exemple, un parcours d’études sans faute par une année en école de commerce », ajoute Marcelline Grillon, vice-présidente de la section A.
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