Dans le cadre de la loi antitabac présentée par la ministre de la Santé, une mesure concerne plus particulièrement les pharmaciens. À savoir, le fait que la prise en charge du sevrage tabagique passera de 50 à 150 euros pour les jeunes adultes jusqu’à 30 ans, les bénéficiaires de la CMU et les patients atteints de cancer.
L’Ordre des pharmaciens rappelle dans un communiqué le rôle des officinaux dans le sevrage tabagique, qui « peuvent intervenir dans la motivation à l’arrêt du tabac, l’évaluation du niveau de dépendance, l’aide pharmacologique à l’arrêt, le suivi personnalisé de la personne en cours de sevrage et si besoin, orienter les personnes vers une consultation médicale spécialisée ». L’Ordre souligne que des programmes de formation et des outils d’aide au sevrage tabagique sont proposés et mis à la disposition des pharmaciens, notamment par le Cespharm.
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