Dans un document intitulé « M€dicam€nts : pour une transparence de la consommation et des coûts », le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) répond au rapport sur la distribution des médicaments en ville rendu public jeudi par l’Autorité de la concurrence. Preuves à l’appui, l’instance démontre que « non, la consommation des Français n’est pas la plus élevée d’Europe » et « non, les pharmaciens n’incitent pas les Français à la consommation de médicaments ». Il est en effet impensable pour l’Ordre que les pharmaciens privilégient leur intérêt commercial à celui des patients et, si des manquements peuvent être constatés chez certains pharmaciens, il est alors de son devoir de les sanctionner. De la même façon, l’Ordre ne laissera pas passer des calomnies et autres informations tronquées à l’encontre des confrères, car il est aussi de son devoir de « défendre l’honneur de la profession ».
Les preuves ? Plusieurs rapports officiels issus de l’ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé), la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie), l’OCDE (Organisation de coordination et de développement économiques) et la DREES (Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques), ainsi qu’une étude IMS Health pour le CNOP menée en novembre dernier.
Cela qui permet à l’institution d’affirmer haut et fort que, « non, les prix des médicaments de prescription médicale facultative ne sont pas plus élevés en France que dans d’autres pays européens, au contraire ». D’ailleurs, « les pharmacies ne sont pas systématiquement plus chères que les parapharmacies et les grandes surfaces ». Enfin, « oui, une réelle concurrence existe entre pharmacies françaises ».
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