Après la ville de New York en décembre, c’est au tour de Los Angeles d’adopter une mesure interdisant l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux publics. Cela inclut non seulement les environnements de travail, les restaurants et les bars, mais aussi les parcs, plages, discothèques et zones de loisirs où le tabac est interdit. Seuls les clubs de vapotage et les clubs de narguilé ne sont pas concernés par cette mesure. La réglementation varie d’un État à l’autre aux États-Unis, et même d’une ville à l’autre. Dans le monde, certains pays ont purement et simplement interdit la e-cig, comme l’Arabie Saoudite, le Mexique ou la Thaïlande, quand d’autres ont pris des décisions plus nuancées. C’est par exemple le cas de la Belgique, qui prohibe la e-cigarette avec nicotine.
La France n’a pas (encore) légiféré sur le sujet, bien que le rapport Dautzenberg, publié en mai 2013, plaide pour son interdiction dans les lieux publics. En théorie, il est donc autorisé de vapoter partout (excepté dans les avions). Libre aux employeurs et aux patrons de bars, restaurants et autres lieux accueillant le public de réglementer le vapotage. À noter que, à l’image de New York et de Los Angeles, la ville de Saint-Lô (Manche) a aussi interdit l’usage de la cigarette électronique « dans les lieux publics et professionnels à usage collectif », par arrêté municipal, en novembre dernier. Cette mesure n’inclut pas les bars, restaurants et tout autre « lieu privé à usage collectif », où chaque patron peut mettre en place la réglementation qu’il souhaite. Lors de la journée sans tabac, le 31 mai 2013, la ministre de la Santé avait indiqué qu’elle voulait aller plus loin que l’interdiction faite aux mineurs, notamment en prohibant la e-cig dans tous les lieux publics. Le Conseil d’État a été saisi pour avis.
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