Plus la fécondité d’une femme persiste dans le temps, moins elle risque de déclarer une maladie de Parkinson. Constat d’une étude qui sera présentée au congrès de la société américaine de neurologie en avril prochain. En données chiffrées, Rachel Saunders-Pullman et coll. (New York) attribuent aux femmes dont la fertilité dure plus de 39 ans, 25 % de risque en moins de Parkinson, par rapport à celle fécondes pendant 33 ans. À l’inverse, leur étude suggère que quatre maternités ou plus élèvent le risque de 20 %. Enfin, une hystérectomie suivie d’hormonothérapie double la probabilité de survenue, alors que le traitement seul (sans chirurgie) n’a pas d’incidence.
Les auteurs concluent que si rien ne montre qu’un traitement hormonal abaisse la fréquence de survenue de l’affection, les neurones féminins semblent bien protégés par les hormones sexuelles.
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