76,4 % des pharmaciens ne pensent pas connaître tous les moyens de réduire leurs charges d’exploitation.
Pour rebondir sur l’article du « Quotidien » n° 2944 du 17 septembre 2012, en ce qui concerne la politique d’achats, gestion des stocks et frais de personnel, ne pensez-vous pas que la piste de l’inventaire physique avec vérification de stock ne serait pas une bonne idée, une solution qui pourrait apporter des réponses positives. En effet pour s’appuyer sur un logiciel informatique qui va faire des commandes judicieuses, il faut que les stocks informatiques soient justes. Car, même avec un historique performant, si les quantités sont fausses, les commandes suivront.
Certains pharmaciens n’ont pas hésité à embaucher une personne à temps partiel ou à temps plein pour s’occuper de la gestion du stock. Même si c’est un SMIG, avec les charges sociales Cela est pesant pour le budget de l’officine. Certains pharmaciens mobilisent leur personnel pour faire des inventaires tournants, pendant ce temps-là, ce personnel ne fait pas de comptoir, et, d’après l’article du « Quotidien », une personne au comptoir doit réaliser en moyenne 330 000 € de chiffre d’affaires.
Solution : si l’on faisait deux inventaires physiques par exercice fiscal, avec remise à jour des stocks, détection des produits non gérés ou mal codés, liste des NFP suppression des stocks virtuels, ne croyez-vous pas que l’on pourrait améliorer sensiblement la gestion du stock ? De toute façon, souvent le comptable fait un point à mi-exercice afin de voir et d’alerter le titulaire sur d’éventuelles mesures à prendre, et il lui faut un inventaire. L’externalisation de cette mission vers un professionnel de l’inventaire aurait un coût bien inférieur à un SMIG, ou à un détournement du personnel de comptoir, dont la mission est de conseiller, d’expliquer, de fidéliser et, enfin, de faire du chiffre d’affaires au profit de l’officine.
Le montant des honoraires de l’inventoriste pour un inventaire, selon les cabinets, se situe en moyenne aux environs de 0,1 % du chiffre d’affaires. Même si l’on fait deux inventaires par année fiscale, la dépense est bien moindre pour l’officine. En plus les stocks étant remis à jour deux fois par an, le logiciel du pharmacien pourra fournir des statistiques fiables, des propositions de commandes cohérentes, ce qui permettra au titulaire de prendre les bonnes décisions quant à sa politique d’achats.
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