Des manifestations ont été organisées dans plusieurs villes de France pour contester l'élargissement de l'obligation vaccinale pédiatrique à 11 valences. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, répond.
Jusqu'alors très mesurée dans ses propos, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a haussé le ton pour répondre aux manifestations anti-vaccins qui se sont déroulées samedi. Appelant à « la confiance dans les vaccins » et rappelant qu'ils ont permis de « sauver des millions de vies », la ministre de la Santé indique que « des gens qui ne vaccinent plus leurs enfants (...) comptent sur la protection des autres, sur le fait qu'il n'y a plus d'épidémie pour protéger leurs enfants ». Un comportement qui génère aujourd'hui une résurgence de maladies comme la rougeole ou la méningite, entraînant des décès pourtant évitables ou des handicaps et des séquelles importantes. Pour Agnès Buzyn, « c'est insupportable ». En travaillant à rendre obligatoire 11 vaccins pédiatriques pour le début de l'année 2018, la ministre explique : « Je prends mes responsabilités. L'État n'a pas peur : il faut vacciner les enfants ». Elle ajoute que « les potentiels effets secondaires sont très très rares ».
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