Lors de son passage sur Saint-Martin, l’ouragan Irma n’a laissé qu’un spectacle de désolation, dévastant, entre autres, huit des onze pharmacies de l’île. Les trois autres ont été victimes de pillage.
Dimanche, les approvisionnements en médicaments indispensables, comme l’insuline ou le sérum antitétanique, ont repris depuis la Guadeloupe.
Il y avait urgence, car comme l’avait annoncé samedi en fin de journée le Premier ministre Édouard Philippe, huit pharmacies de Saint-Martin avaient été détruites par l’ouragan. Les trois autres officines de l’île, épargnées, ont malheureusement été pillées. Les habitants n’avaient plus d’autres recours que de s’adresser à l’hôpital, surchargé et lui-même lourdement endommagé.
Tandis que les services de la sécurité civile, les pompiers et la Croix-Rouge assuraient les premiers secours, la profession, de son côté, s’organisait. Dans un communiqué, l'Ordre national des pharmaciens a proposé, dès vendredi, son aide aux confrères de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy et rappelé l'existence d'une commission d'entraide et de solidarité.
L’industrie pharmaceutique a, pour sa part, mobilisé des renforts pour acheminer une vingtaine de kits médicaux, soit plus d’une tonne de produits, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et en Haïti, par le biais de son association Tulipe. Cette dernière fédère les dons en produits médicaux des entreprises du médicament en France afin de répondre aux besoins des organismes de secours et des ONG sur le terrain.
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