Annoncé à l’automne dernier, l’arrêt de fabrication des pompes à insuline du fabricant Medtronic suscite l’inquiétude des praticiens et des patients qui devraient en être privés dès cet été. Une situation d’urgence dépourvue jusqu’à présent de réponse convaincante.
Patients souffrant de diabète de type 1 complexe et médecins diabétologues tirent le signal d’alarme. Le risque de rupture en pompes à insuline intrapéritonéale Minimed (MIP) s'approche à grand pas. En septembre, le fabricant, la société américaine Medtronic, leader sur le marché, avait annoncé l’arrêt de production, pour des raisons de rentabilité (voir article « abonné »). Conséquence, 250 patients français pour lesquels cette pompe implantée dans l’abdomen représente un enjeu vital, se trouvent confrontés à la menace d’une rupture d’approvisionnement dès juin. « Pour 10 % des patients, c'est vital, à moins d'être hospitalisé en permanence », alerte le Dr Éric Renard, président de l'association de médecins Evadiac (EVAluation dans le Diabète du traitement par Implants Actifs) et chef du service Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition du CHU de Montpellier.
Selon le ministère de la santé, Medtronic a « renouvelé son engagement de fournir 50 pompes d’ici juillet 2020 » et « de mettre tout en œuvre pour résoudre les tensions d’approvisionnement ». Cependant, les patients, par la voix du collectif des diabétiques implantés, dénoncent les retards pris par le fabricant et surtout, les délais de cession du brevet. Ce n’est en effet qu’en 2023 que les deux sociétés ayant racheté le brevet à Medtronic pourront être opérationnelles.
Avec AFP
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