« Le développement de l’automédication implique une participation financière du patient ». C’est en partant de ce constat que l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA) propose « que soit mis en œuvre un avantage fiscal pour les patients qui achètent des médicaments non remboursables et non prescrits ». L’association précise son idée en évoquant « une déduction de l’impôt sur le revenu » et ajoute que ce type d’incitations existe déjà ou va être mis en œuvre dans des pays comme le Japon ou le Canada.
Par ailleurs, l’AFIPA demande de ramener le taux de TVA à 2,1 % pour les médicaments OTC, afin de l’aligner sur celui des médicaments remboursables. En effet, le passage du taux de TVA de 5,5 % à 10 % en deux ans a provoqué « une augmentation mécanique des prix de 4 % ». L’association souhaite également une « politique de délistage forte » afin de renforcer l’offre des médicaments sans ordonnance. Elle appelle enfin les pouvoirs publics à « définir clairement les indications qui doivent relever de la responsabilité individuelle » et celles qui relèvent « d’une prise en charge collective et solidaire ».
Au-delà de ces quatre propositions fortes, les industriels du médicament OTC souhaitent continuer à s’impliquer dans les travaux du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) et poursuivre un certain nombre de mesures, comme la mise en place d’actions auprès des pharmaciens pour que les médicaments obtenus sans ordonnance soient systématiquement inscrits dans le dossier pharmaceutique (DP).
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