1. Une corticothérapie locale traite fréquemment l’inflammation associée à une infection nasale hivernale :
a) La Déturgylone est également indiquée dans le traitement local de courte durée de l’angine ;
b) Le Dérinox ne s’administre qu’à partir de 6 ans ;
c) Il est contre-indiqué en cas de risque de glaucome ;
d) Le Nasonex bénéficie d’une indication dans la rhinite virale aiguë ;
e) L’usage prolongé d’un corticoïde par voie nasale peut induire une rhinite « rebond ».
2. Le vaccin contre la grippe est une arme préventive incontournable :
a) Les vaccins les plus récents associent trois anatoxines reconnues comme les plus virulentes par l’OMS ;
b) La protection est acquise dans les 4 semaines suivant l’injection ;
c) Le vaccin peut parfois être à l’origine d’une grippe ;
d) Le vaccin antigrippal ne doit pas être administré à un sujet immunodéficient ;
e) Les deux souches de virus A utilisées en 2019-2020 dans le vaccin diffèrent de celles de la saison 2018-2019.
3. La vitamine C connaît un succès certain en hiver :
a) Elle ne doit pas être administrée en même temps que de l’huile de paraffine ;
b) Prise à une dose supérieure à 3 g/j, elle peut induire des diarrhées ;
c) L’acide ascorbique peut être à l’origine d’une lithiase rénale ;
d) Il peut perturber le dosage de la créatinine ;
e) De fortes doses peuvent entraîner une hémolyse chez le patient déficitaire en G6PD.
4. Banale en saison hivernale, l’angine aiguë :
a) A une origine essentiellement virale ;
b) Est essentiellement due à la présence d’un streptocoque bêta-hémolytique ;
c) S’accompagne parfois d’un syndrome abdominal (douleurs coliques, etc.) ;
d) Impose un recours systématique à une antibiothérapie ;
e) Peut compliquer une mononucléose infectieuse.
5. Laryngites et épiglottites ont parfois des conséquences graves, notamment chez l’enfant.
a) Chez un adulte, une dysphonie accompagnée de fièvre persistante évoque une laryngite virale ;
b) Le « croup » est une laryngite diphtérique ;
c) Une épiglottite aiguë se traduit notamment par de la toux ;
d) Une épiglottite aiguë impose un traitement d’urgence ;
e) Un enfant atteint d’une épiglottite aiguë est positionné en décubitus dorsal pour faciliter sa respiration.
Réponses :1. a) non, des états congestifs et inflammatoires au cours des rhinites aiguës ; b) non, 15 ans ; c) oui car il contient de la naphazoline (sympathomimétique alpha, vasoconstricteur décongestionnant) ; d) non : e) oui.
2. a) non : il s’agit de vaccins inactivés associant des virions fragmentés ou des Ag de surface de quatre souches (2 souches A + 2 souches B : Fluarixtétra, Influvac Tétra, Vaxigriptétra) grippales ; un seul vaccin conserve trois souches (1 souche A + 2 souches B : Influvac) ; b) non, dans les 2 semaines pour une durée de 9 à 12 mois ; c) non car il ne contient que des fragments inactivés du virus grippal ; d) si : il peut être administré, notamment au patient VIH+ ; e) oui.
3. a) non ; b) non : dès la dose de 1 g/j ; c) oui ; d) oui ; e) oui.
4. a) oui ; b) non ; c) oui, notamment chez l’enfant ; d) non ; e) oui, dans le cas d’une angine pseudomembraneuse.
5. a) oui, mais ce signe fait aussi évoquer un cancer pharyngolaryngé : un examen s’impose ; b) oui ; c) non, jamais de toux ; d) oui, avec hospitalisation en milieu spécialisé ; e) non, surtout pas : risque de mort subite.
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