Après l’Ordre des pharmaciens, la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) a transmis à son tour sa réponse au projet de réforme de l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant la profession de pharmacien, qui préconise notamment la fin du monopole pharmaceutique sur les médicaments à prescription facultative, afin de réaliser 400 millions économies.
Le syndicat conclut que ce rapport de l’IGF comporte de « nombreux éléments erronés, incomplets ou obsolètes ». La FSPF établit une analyse économique de la situation de la profession qui met en évidence, sur la période 2001-2010, une baisse du pouvoir d’achat du pharmacien de près de 25 %, ainsi qu’une diminution de la rémunération du capital investi par un pharmacien lors de l’acquisition de son officine.
Comme l’Ordre des pharmaciens, la FSPF indique que les marges du pharmacien sur le médicament non remboursable n’ont pas cessé de diminuer depuis 2005, contrairement aux dires de l’IGF. De plus, face à la proposition de l’IGF de permettre la vente de médicaments non remboursables en grande surface, la FSPF indique que « la protection de santé exige que la délivrance de médicaments soit réservée aux pharmaciens d’officine ». Et le syndicat propose d’améliorer le conseil du pharmacien, plutôt que de considérer - comme l’IGF - que le rôle du pharmacien n’est pas indispensable pour accompagner la délivrance de médicaments de prescription facultative.
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