Depuis juin 2011, les patients et associations de patients sont autorisés à déclarer des effets indésirables médicamenteux. Le but ? Élargir la base de recueil et détecter des signaux complémentaires de ceux rapportés par les professionnels de santé. Ils peuvent télécharger le formulaire de déclaration sur le site de l’ANSM et doivent le renvoyer au CRPV dont ils dépendent. Selon le dernier Bulletin de vigilance de l’ANSM (octobre 2016) les déclarations d’effets indésirables médicamenteux sont avant tout le fait des médecins (70 %) devant les pharmaciens (22 %) et les patients (6 %). Les plus actifs sont les médecins hospitaliers et les spécialistes. Le taux de déclaration des pharmaciens est en constante augmentation, passant de moins de 10 % en 2002 à 20 % dix ans après. La contribution des patients est stable depuis 2011.
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Publié le 16/01/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3317
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