L’Agence du médicament (ANSM) dénombrait en 2014, 438 ruptures d’approvisionnement de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), soit dix fois plus que sept ans auparavant. À titre de comparaison, pendant la même année, aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) avait enregistré 44 ruptures, dont 30 concernant des dispositifs stériles injectables.
5 % des médicaments commandés chaque jour dans les pharmacies françaises sont signalés indisponibles. En juillet, 187 codes CIP (tous produits) étaient déclarés en rupture par les officines et les PUI, contre 167 en août et 153 en septembre. La durée moyenne d’une rupture d’approvisionnement est de 94 jours.
Autant d’indicateurs qui ont incité les différents acteurs de la chaîne du médicament à agir collectivement contre les ruptures d’approvisionnement.
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