Démarrage de la pharmacie on line
L’ARRÊTÉ royal ouvrant la porte à la commande de médicaments en ligne vient de paraître au Journal officiel belge. Avec quelques impératifs : seules sont visées les spécialités non soumises à prescription. Le fournisseur doit être pharmacien d’une officine ouverte au public. Le médicament considéré doit être soumis aux mêmes modalités de délivrance que les autres, sous l’œil de l’Agence fédérale des médicaments. En outre, l’usage rationnel est encouragé et la livraison doit se faire, soit au domicile du patient sous paquet scellé, soit à l’officine en mains propres.
Dans le même numéro, le « JOURNAL DU MEDECIN » révèle une enquête de la Mutualité chrétienne insistant sur les avantages pour le médecin de la prescription en DCI : « premier avantage, la DCI crée plus de clarté pour les prestataires de soins et les patients. Deux, la DCI permet une répartition claire des tâches : le médecin, responsable du diagnostic et du traitement, le pharmacien, veillant à la continuité des soins et au choix des médicaments. Enfin, le choix des médicaments moins chers génère une économie tant pour le malade que pour l’assurance-maladie ».
SUISSE
Contre le non
UNE « VOTATION » (référendum populaire) doit bientôt se dérouler pour valider la libre circulation des professionnels de santé contestée par certains. A savoir : la possibilité pour un praticien venu d’un pays de l’Union européenne de travailler en Suisse : « Nous avons besoin de personnel étranger pour assurer la qualité des soins dans notre pays », a martelé Charles Favre, président de l’Association nationale hospitalière. Actuellement en effet, indique « TRIBUNE MÉDICALE », près de 50 % du personnel des hôpitaux et cliniques proviennent de l’étranger et les représentants du milieu de la santé ont insisté sur le fait « qu’un refus de la libre circulation provoquerait une forte réduction des prestations ». Ce qui intéresse également les pharmaciens.
CANADA
Appel d’offres pour les génériques
UN RÉCENT rapport du Bureau canadien de la concurrence se plaint du fait que, même s’il existe une forte concurrence pour bon nombre de génériques, le fonctionnement des régimes d’assurance-maladie a empêché les patients de bénéficier des baisses de prix : « ce sont les pharmaciens qui auraient profité de cette concurrence », indique ce rapport qu’analyse « L’ACTUALITÉ MÉDICALE ». Ceux – ci ne feraient pas, en effet, bénéficier le public des rabais et remises qu’ils obtiendraient. Le Bureau de la concurrence suggère donc qu’il soit procédé à des processus d’appels d’offres concurrentiels permettant aux régimes publics et privés de réaliser des économies substantielles qui pourraient leur faire économiser jusqu’à un milliard de dollars. En contrepartie de bas prix, les génériqueurs trouveraient un accès exclusif ou préférentiel au marché.
ESPAGNE
Retarder ou pas la durée des brevets
DIFFÉRENCE d’appréciation entre l’AESEG (centrale syndicale des génériqueurs) et Farmindustria (le LEEM espagnol), concernant la durée des brevets attachés aux molécules innovantes que nous commente « JANO ». Le second souhaite une prolongation de la durée de propriété industrielle, le système actuel les obligeant à une mise sur le marché antérieure à celle pratiquée dans d’autres pays. Quant à l’AESEG, elle constate qu’un changement du système actuel amènerait un surcoût pour les patients et l’Assurance sociale de 3 668 millions d’euros en dix ans, en tenant compte du retard ainsi obtenu dans la « générication » des blocksbusters qui constituent 20 % de la facture des dépenses pharmaceutiques.
ITALIE
BOOSTER LES GÉNÉRIQUES
« JE SAIS que je demande un gros effort aux pharmaciens ; mais cela est indispensable si l’on veut régler le problème des génériques, et permettre la mise au point de médicaments innovants. » Telle est la déclaration faite à « FARMACIA NEWS » par Annarosa Racca, président de Federfarma (le LEEM italien), à la suite de l’accord qu’elle a signé avec les pouvoirs publics concernant une progression des ventes de génériques. Cet accord prévoit une baisse autoritaire de 7 % de ces médicaments, et une réduction de 8 % de la marge accordée aux grossistes sur ces produits.
ALLEMAGNE
Les prix baissent
LE PRIX MOYEN du médicament est également en baisse en Allemagne : -2,9 % le mois dernier par rapport à la même période de 2007. C’est ce qu’a calculé le VFA (Fédération des fabricants), selon une information rapportée par « APOTHEKER PLUS ». Ce qui a permis de générer une économie de près de 300 millions d’euros aux caisses d’assurance-maladie. « Si les dépenses augmentent malgré tout, cela vient, selon la présidente, Cornelia Yzer, du fait de l’augmentation du nombre de prescriptions ».
SUEDE
Liberté d’exercice
LE PARLEMENT suédois vient de valider le nouveau plan de réforme de la profession pharmaceutique. Parmi les différents articles de ce plan, que résume « SCRIP », on note la liberté de création d’officine, en dehors de la chaîne « Apoteket », nationalisée, et qui possède les pharmacies du pays. L’administration et l’organisation de l’officine sont également laissées au libre choix du titulaire, mais « dans le cadre de règles très strictes ». Quant aux prix des produits OTC, ils deviennent libres et l’installation de nouveaux laboratoires est grandement facilitée.
INDE
Une seule solution, exporter
LES MÉDICAMENTS génériques constituent un fort pourcentage des exportations de l’Union indienne. Mais la crise atteint fortement les entreprises. En effet, leurs meilleurs clients, le Brésil et l’Amérique latine, la Russie et le Pakistan, ne peuvent que difficilement assumer leurs créances, eu égard à la fluctuation de leur monnaie. Les fabricants ont donc décidé, afin de maintenir leur balance économique, de baisser le prix de revient de leurs produits afin d’être compétitif vers des pays tels que les États-Unis et l’Europe de l’Ouest, où ils n’étaient pas encore bien introduits. Selon une déclaration de Dilip Shah, secrétaire général de l’IPA (Alliance pharmaceutique indienne), rapportée par « SCRIP 100 », cet accroissement des exportations des génériques est indispensable pour maintenir l’équilibre économique du pays.
ARGENTINE
Même solution, exporter
CE SONT également les exportations qui caractérisent l’évolution du secteur pharmaceutique dans le deuxième marché de l’Amérique du Sud. Celles – ci ont enregistré une croissance de 92 % en cinq ans, pour atteindre 600 millions de dollars, selon la CILFA (Association de l’Industrie pharmaceutique). Les « big pharma » utilisent le pays comme base opérationnelle pour l’Amérique latine, tandis que les laboratoires domestiques comme Gador, Bago, Monte Verde ou Biosidus, exportent les « biosimilaires » de molécules innovantes vers les pays émergents comme la Russie, la Lettonie, la Chine ou le Pakistan.
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