Annoncée dès juillet 2017 dans l’avenant 11 à la convention pharmaceutique, justifiée par Nicolas Revel dans un entretien avec le « Quotidien du pharmacien » (voir notre édition du 11 avril 2019), la baisse de la ROSP générique ne passe toujours pas du côté de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Ceci d’autant plus, martèle le syndicat, qu'elle chutera de 7 500 euros en 2018 à 2 300 euros en 2020. « Soit une perte de 60 %, ou en moyenne 4 600 euros par pharmacie », lâche la FSPF, qui en refuse le mécanisme.
Il est à l’inverse défendu par l’USPO, qui en a partiellement négocié le transfert vers l’introduction de nouveaux honoraires au sein de l'avenant 11, et par l’assurance-maladie. Car sans la juger obsolète, Nicolas Revel estime que « la ROSP générique avait vocation à se réduire ». Toutefois, insiste-t-il « même si elle est arrivée aujourd’hui à maturité, son dispositif doit être maintenu dans la durée. Elle a produit de bons résultats. Elle a fait bouger les lignes ». La FSPF, elle, n’en démord cependant pas : le compte n’y est pas. Et tout comme il s'est abstenu de signer l'avenant cette année, le syndicat a d'ores et déjà annoncé qu'il opposerait le même refus l'an prochain.
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