Les récentes élections aux URPS l'attestent, les pharmaciens sont les professionnels de santé les plus mobilisés pour la défense de leur profession. Selon un sondage Call Medi Call* pour « le Quotidien du Pharmacien », 63,9 % des pharmaciens interrogés se déclarent adhérents d'un syndicat. Un taux qui reflète, pour le moins, un réel intérêt pour la cause collective.
Pour autant, les déçus sont nombreux. Plus de la moitié des adhérents à un syndicat (53,3 %) se déclarent insatisfaits. Ils ne sont pas les seuls. Près d'un tiers des non-syndiqués (28,4 %) invoquent leur déception comme première raison de leur non-engagement, tandis qu'un pharmacien sur cinq ne croit pas en l'action des syndicats. Environ 10 % estiment quant à eux ne pas avoir besoin de leur aide et 27 % pensent même que leur groupement leur suffit.
La défense de la profession auprès des pouvoirs publics reste le premier rôle dévolu aux syndicats par 73,4 % des pharmaciens. Et ils ne sont qu'une infime minorité (1,1 %) à réclamer de nouveaux services.
*Sondage réalisé auprès de 1 066 pharmaciens, en juillet 2016.
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