LA TUNISIE connaît un essor de sa thalassothérapie depuis une vingtaine d’années. Mais si l’île de Djerba concentre le quart des infrastructures (10 sur les 40 que compte la Tunisie), c’est la ville de Sousse, sur la côte est, qui a inauguré le premier centre en 1994.
Et c’est là, à nouveau, tout près de Port El Kantaoui, qu’ont ouvert deux très belles thalassos, chacune accolée à deux des gros complexes hôteliers des bords de mer du groupe Marhaba : le Tour Khalef et l’Impérial. Le premier a 40 ans, rénové plusieurs fois, le « jeune » Impérial en a 16. Leurs thalassos ont ouvert respectivement en août et juin derniers. Le Dr Mina Ouahchi dirige les 4 médecins, les kinés et les « techniciennes supérieures en thalasso » des deux centres. Celles-ci ont été formées à l’Institut supérieur de santé de Sousse, mais aussi par des kinésithérapeutes venus de France.
Massages toniques.
Les deux thalassos rivalisent de beauté. Chacune est reliée directement à son hôtel grâce à une passerelle. La thalasso de I’Impérial soufflera donc en juin sa première bougie. Toute de marbre beige, ses 5 200 m2 couverts peuvent accueillir 150 curistes par jour. Au premier étage, il y a les salles de massage et d’ionisation (diffusion de bons ions...). Au deuxième étage : tous les soins purement hydro. Modelage sous affusion d’eau salée avec quelques gouttes d’huile d’abricot, massage aux bourses de romarin chauffées, enveloppe courge-cannelle-orange... La saveur de la carte des soins est hautement orientale ! Il faut aimer les massages appuyés car les demoiselles (les « techniciennes supérieures en thalasso ») ont ici la main tonique...
Au Tour Khalef, les sols de granit bleu, savamment choisis par Zohra Driss, la maîtresse des lieux, donnent une touche de convivialité supplémentaire. Les portes des cabines sont vitrées mais voilées, laissant
deviner les ombres des passants dans le couloir. Le bain Cléopâtre (des temps modernes) se prend dans une baignoire dernier cri aux jets circulaires dans le dos. Alliant les vertus de l’eau de mer à la douceur du lait (de vache et non d’ânesse) et à l’arôme de la verveine, il se prend avec une tisane au miel, et l’esprit amolli se perd doucement mais sûrement dans les volutes aux couleurs changeantes diffusées sur les pieds (rose, violet, bleu, vert, jaune puis on reprend au début).
Dans les deux cas, les infrastructures, toutes reluisantes, sont impeccables. Comme le personnel, qui, lui, prend doucement ses marques. On peut d’ailleurs lui reprocher un certain manque de spontanéité dans l’approche des soins, très soumis au protocole, et qui pourraient être davantage personnalisés, adaptés aux bobos et desiderata des curistes.
Chacune des deux thalassos Marhaba possède évidemment une piscine d’eau salée. Celle de l’Impérial a une partie découverte, donnant en hauteur sur la mer. Celle du Tour Khalef, dans les mêmes mosaïques bleu et vert, est joliment circulaire. L’occasion de se prendre pour un poisson dans son bocal... en eaux marines !
Autre coup de cœur pour le Tour Khalef : son restaurant diététique, l’Oliveraie. C’est en effet à l’ombre d’oliviers que l’on peut prendre un déjeuner, pauvre en calories mais riche en saveurs. Sur la table, une eau si délicatement rosée que l’on dirait un parfum, l’eau de gingembre.
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