La généralisation de l’avance de frais dans les cabinets médicaux voulue par la ministre de la Santé, concerne aussi les pharmaciens. Pas directement, mais les mesures envisagées dans ce cadre auront aussi des répercussions dans les officines. Un rapport conjoint de l’assurance-maladie obligatoire et des complémentaires santé sur les solutions techniques permettant la mise en place du tiers payant généralisé, présenté mercredi dernier, réserve quelques mesures qui pourraient faire l’affaire de la profession, indique ainsi « Le Pharmacien de France » dans sa lettre hebdomadaire. Par exemple, « il ne pourra y avoir de rejet de l’AMO* lié aux droits que si le professionnel de santé facture sans droits identifiés en carte Vitale ni recours à ADR », le téléservice de vérification en ligne des droits des assurés. Le document précise que « l’AMO garantira le paiement de la consultation sur la base des droits figurant dans la carte au moment de la consultation, y compris si ces droits ne sont plus à jour. Ce principe qui doit permettre de protéger le professionnel de santé des conséquences liées à la non mise à jour de la carte par l’assuré, se traduira par une refonte des règles de rejet par les régimes obligatoires d’ici au 1er juillet 2016 prochain ».
Pour les organismes complémentaires, le dispositif normalisé d’interrogation des droits (IDB) sera mis en place (probablement fin 2017). Il évitera au pharmacien de saisir les informations de la complémentaire santé. En outre, indique le rapport, la garantie de paiement sur la part complémentaire sera associée à cette vérification via le service IDB. « À défaut de service IDB, l’attestation de tiers payant "papier" pourra être utilisée pour assurer la garantie de paiement, comme aujourd’hui », souligne le document.
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