La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé jeudi à l'Assemblée nationale qu'elle augmentait de 478 places le nombre d'étudiants autorisés à passer en seconde année de médecine en 2017.
En 2016, le numerus clausus des médecins était de 7 676 postes, il sera donc de 8 154 postes l'année prochaine, hors passerelles d'accès en 2e et 3e années de médecine. « Le Quotidien du Médecin » rappelle les grandes fluctuations du numerus clausus depuis sa création en 1972 avec 8 591 places. Abaissé à 6 409 postes en 1980, il chute à 5 000 en 1983, à moins de 4 500 en 1986, à 3 500 en 1992. Il a, depuis, été progressivement relevé : 4 100 en 2001, 6 200 en 2005, 7 000 en 2006…
« Pour la première fois depuis 1978, le numerus clausus va donc dépasser le seuil symbolique des 8 000 étudiants admis en 2e année de médecine », souligne « Le Quotidien du Médecin ». Si cette hausse est saluée par les étudiants comme l'une des solutions pour combattre la désertification médicale, ils insistent sur la nécessité d'adapter les capacités de formation à cet accroissement des effectifs, à la fois en termes d'ouverture de nouveaux terrains de stage que de nombre d'enseignants.
Les 478 places supplémentaires seront réparties entre 22 facultés, dont la liste n'a pas été dévoilée.
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