Des représentants des trois syndicats d’officinaux, des groupements, de l’Ordre des pharmaciens et des étudiants, se sont réunis hier soir dans les locaux de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Au menu des discussions, la journée de mobilisation du 30 septembre 2015. Pour l’heure, aucune action commune n’est arrêtée. Mais il se passera quelque chose. « Nous sommes favorables à des actions et nous soutiendrons celles émanant d’autres organisations dans la mesure où elles sont raisonnables », indique Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). « Si le 30 septembre des actions diverses sont mises en place, c’est bien. Si on arrive à coordonner quelque chose, c’est mieux », ajoute le vice-président de la FSPF, Philippe Besset. « Notre principale préoccupation est le PLFSS pour 2016, mais aussi l’absence du pharmacien dans le projet de loi de santé », explique-t-il. De son côté, l’USPO, précise que l’idée centrale est la préservation de l’économie de l’officine, « qui ne pourra supporter des coupes budgétaires supplémentaires alors que les économies actuelles sont déjà insupportables ». « Il faut arrêter de mettre des coups de rabot chaque année sur la profession, parce qu’un jour elle sera détruite, martèle son président, Gilles Bonnefond. J’espère que ce message sera porté par les trois syndicats ensemble, ainsi que l’Ordre, les étudiants et l’ensemble des pharmaciens. »
Déjà, les collectifs « Pigeons Pharmaciens », « Ma Pharmacie ne fermera pas » et « Pharma Cool » ont décidé de lancer une série d’actions le 30 septembre sous le nom « French Green Day ». Si l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) soutient cette mobilisation, ce n’est pas le cas de l’USPO.
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