JEAN-LOUIS CRAIGNOU, quand il était encore étudiant en médecine et président de la « corpo » de Rouen, apparaissait déjà comme un homme de conviction, des convictions qu’il exprimait souvent avec véhémence, mais toujours avec gentillesse. Cette conviction l’a conduit à accompagner et à diriger, de 1985 à 1990, le développement du « Quotidien du Pharmacien » à une époque où la presse pharmaceutique était encore fragile économiquement (c’était bien avant les génériques). D’emblée ce médecin a su apprendre à connaître et à aimer les officinaux, fait à souligner. D’ailleurs, quand il quitte le « Quotidien du Pharmacien », il rejoint l’Ordre des Pharmaciens pour prendre en charge la communication de cet organisme. Sans exagérer on peut dire que, aux côtés de Jean Parrot, il a su dynamiser le fonctionnement de cette cellule de communication, contribuant à rajeunir l’image de l’Ordre.
Tous ceux qui l’ont connu se souviendront d’un homme entier mais ouvert à la discussion, déterminé mais sachant douter quand il le fallait. Tout cela sans langue de bois, ce qui pouvait engendrer parfois quelques réactions négatives, mais ce qui fait de Jean-Louis Craignou un personnage attachant et vrai.
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