Les atteintes articulaires dans l’arthrose ou les maladies chroniques inflammatoires sont souvent irréversibles car le renouvellement du cartilage par les chondrocytes est long (environ 1 000 jours), et celui du collagène de type II est quasi nul.
Lors d’une atteinte articulaire inflammatoire aiguë d’une ou de plusieurs articulations, l’inflammation de la membrane synoviale génère une sécrétion anormale de liquide articulaire. L’articulation devient douloureuse et gonflée. La douleur apparaît en fin de nuit ou provoque un réveil nocturne et s’améliore à l’activité. Un dérouillage de plus de quinze minutes est nécessaire au lever.
L’arthrose se déclenche lors d’un excès de pression sur le cartilage (surcharge pondérale, port de charges trop lourdes, anomalie anatomique, séquelle de traumatisme, activité sportive soutenue…). Il s’ensuit une chaîne de réactions au niveau de l’articulation. Ainsi, la rupture de fibres de collagène fragilise le cartilage qui se gonfle d’eau (apparition d’œdèmes), se fissure, puis s’amincit et se fragmente, éparpillant des fragments de cartilage au niveau de la cavité articulaire, que la membrane synoviale va tenter de nettoyer en déclenchant une inflammation (se traduisant par un épanchement synovial).
L’os sous-chondral s’épaissit en réaction à l’excès de pression et produit une collerette osseuse en périphérie de l’articulation (production d’ostéophytes visibles à la radiographie). Si les origines et les mécanismes de l’arthrose sont encore mal connus, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés : âge, désordres métaboliques (diabète, obésité), maladies inflammatoires de la synoviale comme la polyarthrite rhumatoïde…, hérédité.
L’évolution est imprévisible : dans certains cas, elle évoluera lentement, sur plusieurs années, sans induire de handicap majeur. Dans d’autres cas, par exemple dans l’arthrose de la hanche, elle pourra nécessiter la pose d’une prothèse de hanche dans les 5 ans.
L’arthrose suit une évolution en deux phases :
- La phase chronique, pendant laquelle la douleur est modérée et intervient plutôt en fin de journée ou après un effort (jardinage, bricolage…). Elle est calmée par le repos.
- La phase aiguë, avec des crises douloureuses, accompagnées d’une inflammation des articulations. La douleur est alors accentuée le matin, voire la nuit. L’articulation peut être gonflée et rouge. Le patient a l’impression de devoir dérouiller son articulation le matin. C’est au cours de cette phase qu’intervient la destruction du cartilage.
L’entorse de la cheville, la plus fréquente, survient lors d’un mouvement forcé (lésion du ligament latéral le plus souvent). Elle se manifeste par un œdème, une ecchymose limitée au bord du pied et une gêne à la marche. La douleur est souvent caractéristique : initialement vive, elle s’atténue pour réapparaître quelques heures plus tard.
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