Je sais que vous allez me trouver compliqué, mais d'abord vous le savez, et ensuite ne me dites pas que, dans cette offre de onze candidats, il y en a un qui vous enthousiasme. Je me sens bien seul, à devoir choisir, dans mon for intérieur, discrètement, et sans le faire savoir, l'homme ou la femme censé(e) répondre à mes convictions. Mais surtout je ne sais pas s'il (ou elle) va accomplir le travail que j'attends de lui, ou d'elle. Ne soyez pas surpris si je vous avoue que j'ai déjà changé plusieurs fois de candidats. Certains me plaisent humainement mais sont des dangers publics en matière de gouvernance. Et vice versa. Comme quoi, les élections, c'est comme tout le reste : ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Eux ont besoin de 50 millions d'électeurs, moi un seul me suffit pourvu qu'il adopte une ligne politique conforme à la mienne. La vérité m'oblige à dire qu'aucun des candidats en lice n'a à mes yeux le bon programme. De là l'idée m'est venue que, finalement, au lieu d'essayer d'élire quelqu'un, ce qui est toujours ardu, peut-être eût-il été plus facile de me faire élire moi-même, ce qui m'aurait évité beaucoup de frustrations ultérieures.
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