Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), rappelle l’opposition de son syndicat à l’ouverture le dimanche. Exception faite des zones définies par le préfet, telles que les aéroports ou encore les zones touristiques « en montagne ou sur la côte, là où la population triple soudainement. Mais là, l’ouverture le dimanche est réfléchie, concertée et respectueuse de l’ensemble de la profession ». Loin de la méthode forcée qu’il constate chez les pharmaciens voulant ouvrir le dimanche.
Il accuse ces pharmaciens d’agir en francs-tireurs, « en free lance », au risque de déstabiliser les tours de garde, de mettre en péril le service aux patients et, de manière plus générale, une profession réglementée. Le président de l’USPO ne mâche pas ses mots pour leur rappeler leur statut de professionnels de santé : « Il ne s’agit pas d’y appartenir quand ça nous arrange. Nous sommes là pour délivrer du médicament et non pour vendre de la para, ni pour faire des affaires sur le dos de la pharmacie. ». Et de mettre en garde : « À chaque fois que ces pharmaciens voudront ouvrir le dimanche, ils trouveront l’USPO sur leur route. »
L’argument selon lequel ces pharmaciens assurent les nuits est irrecevable pour le président de l’USPO. « Ils sont volontaires pour le faire et il est injuste d’invoquer le service de nuit comme prétexte pour justifier leur ouverture du dimanche. Personne ne les y oblige », déclare Gilles Bonnefond.
D’ailleurs, interroge le président de l'USPO, qu’adviendrait-il si, du jour au lendemain, ces pharmaciens, qui y auraient été autorisés, décidaient de leur propre chef de ne plus ouvrir la nuit, ou le dimanche. Ce serait alors aux confrères de se réorganiser, dans l’urgence.
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