Le 20 juillet, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) est le seul syndicat représentatif de la profession à apposer sa signature en bas de l'avenant n° 11 à la convention nationale pharmaceutique conclue avec l'assurance-maladie. Son président, Gilles Bonnefond, justifie sa signature par le fait que, à ses yeux, cet avenant est à même d'arrêter la mécanique meurtrière qui a fait perdre à l'officine 675 millions d'euros de chiffre d'affaires depuis janvier 2015, et 283 millions d'euros de bénéfices.
À l’inverse, pour la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le compte n'y est pas. Le président de la FSPF, Philippe Gaertner, affirme que cet avenant entraînera une baisse de près de 30 % de la ROSP 2018 et 2019 et une perte pour le réseau de plus de 80 millions d'euros par an, en moyenne, sur les 5 prochaines années. Selon lui, les promesses de compensations ne sont que de la poudre aux yeux. Dans ce contexte, la FSPF promet une « rentrée combative ».
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