Le développement de nouveaux médicaments contre la migraine s’appuie sur la mise en évidence du rôle joué par un peptide, le CGRP (Calcitonin Gene Related Peptide, ou peptide relié au gène calcitonine), un médiateur de la douleur.
Il fait partie de plusieurs transmetteurs (glutamate, aspartate, substance P, somatostatine, VIP…) libérés dans la synapse du premier relais de la transmission des informations nociceptives qui se trouve localisé dans la corne dorsale de la moelle épinière.
Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CGRP lui-même ou son récepteur (anti-CGRP) ont été développés et ont obtenu une AMM aux États-Unis et en Europe. Il s’agit de l’eptinézumab, de l’érénumab, du frémanézumab et du galcanézumab. Ils ne sont pas encore disponibles sur le marché français.
Les résultats des essais cliniques sont homogènes quelle que soit la molécule, avec une efficacité démontrée dans la migraine chronique.
L’effet thérapeutique est rapide (à raison d’une injection sous-cutanée par mois), se manifestant au cours du mois suivant la première injection, contre 2 à 3 mois pour les traitements de fond actuels.
Enfin, la tolérance de ces produits apparaît comme excellente, les effets indésirables se résumant essentiellement à des réactions cutanées d’intensité légère au point d’injection.
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