Une nouvelle donne pour la communication des groupements

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Publié le 22/11/2018

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Christian Grenier, président de la chambre syndicale des groupements et des enseignes (Federgy), analyse les atouts que représentent les nouvelles règles de communication et de publicité. Selon lui, les gagnants ne seront pas ceux que l'on croit.

« Il apparaît que l’Ordre va être le garant du respect de ces nouvelles règles de communication, intégrées au code de déontologie, et non, comme initialement évoqué, au Code de santé publique. Par conséquent, il ne devrait pas seulement inciter au bon respect de ces règles, mais aussi les imposer et vérifier leurs applications », analyse Christian Grenier, président de Népenthès et de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie (Federgy). « Il n’est donc pas garanti, dans ces conditions, que les plus fragiles soient ceux que l’on croit ! », souligne-t-il.

En effet, selon Christian Grenier, les pharmaciens centrés sur le cœur de métier et au service des « usagers de santé » pourront mieux se valoriser dans leur vitrine, en communiquant sur leurs missions et leurs prestations, que leurs confrères dont la stratégie est axée sur le discount. Il en veut pour preuve le plan « Ma santé 2022 » qui encourage les professionnels de santé à se saisir du numérique pour la distribution de soins. Ce virage représente une opportunité unique pour les groupements. « Nous allons pouvoir mettre notre savoir-faire au service de nos adhérents, en leur proposant une communication à la fois groupée et personnalisée », se félicite-t-il.

L'assouplissement des règles induit également une libéralisation du volet publicitaire. « Légalistes, nous attendons la parution des textes, mais d’ores et déjà nous sommes prêts. Nous serons dès demain opérationnels sur les sites de click & collect géants comme personnalisés, dans les pages Facebook de nos adhérents, ainsi que sur leurs sites », poursuit Christian Grenier. Car, observe-t-il, aujourd’hui l’usager de santé recherche un service et un produit personnalisés. « C’est pour cela que je ne crois pas du tout aux campagnes télé grand public, la télévision étant selon moi un média d’arrière-garde pour une telle communication. Les vecteurs essentiels sont aujourd’hui les réseaux sociaux. Ils ont de plus pour avantage, pour les groupements comme pour les pharmaciens, d'être peu coûteux », expose le président de Népenthès.

M. B.