Le Quotidien du pharmacien.- Qu'est-ce qui a motivé OCP dans l'élaboration de ce baromètre ?
Hubert Olivier.- OCP est un partenaire du quotidien de l’officine. L’avenir de l’officine, l’évolution du métier de pharmacien, les nouvelles attentes des patients sont donc naturellement au cœur de nos réflexions. Grâce à ce baromètre, nous disposons d’une photographie utile pour construire ensemble, avec les pharmaciens, de nouvelles solutions pour l’avenir de l’officine. Nous sommes donc très heureux de cette initiative conjointe que nous avons lancée avec des partenaires média de premier plan et le concours d’un institut expert reconnu. C’est une démarche tout à fait complémentaire de l’enquête Satispharma que nous soutenons et que nous continuons de soutenir par ailleurs.
L'enquête montre que les ruptures de stocks sont diversement ressenties par les Français et leurs pharmaciens. Comment interprétez-vous ce résultat ?
Tout d’abord on voit que tous considèrent - certes dans des proportions différentes - qu’il y en a plus aujourd’hui qu’hier. Et cela doit tous nous interpeller. Je retiens que 35 % des Français se disent prêts à changer de pharmacie à cause de ces ruptures au comptoir, ce qui montre l’importance du sujet de la disponibilité des produits. Certes, c’est moins que ce que pensent les pharmaciens, mais c’est beaucoup. En plus d’être un enjeu majeur de santé publique, la disponibilité est donc bien un sujet clé du quotidien de l’officine en termes de fidélisation des patients.
Et c’est donc aussi un sujet majeur pour OCP. C’est un sujet sur lequel nous avons beaucoup travaillé et sur lequel nous avons beaucoup investi avec, à la clé, la transformation du modèle de distribution de médicament. Et les résultats sont au rendez-vous. Notre nouveau modèle PCS basé sur la centralisation et la synchronisation permanente des commandes des officines, des livraisons des laboratoires et de l’approvisionnement de nos établissements, tient ses promesses puisque les laboratoires qui l’ont adopté ont pu mesurer les effets positifs du modèle sur la disponibilité de leurs médicaments. L’un d’entre eux en a même fait un axe fort de sa communication.
Que manque-t-il encore, selon vous, à l'offre digitale en pharmacie pour convaincre les patients ?
Je crois qu’il n’y a pas à convaincre les patients. Ils sont convaincus. Ce qu’ils expriment, ce sont des attentes. C’est donc à ces attentes que les pharmaciens doivent répondre : par exemple, proposer la transmission d’ordonnance ou encore proposer un accompagnement personnalisé des patients avec des plans de posologie. Tout cela est possible et plus facile grâce au digital. Le digital va leur permettre de créer une relation plus forte avec leurs patients. Ce qui me semble essentiel aujourd’hui, c’est donc bien de considérer le digital comme un moyen et non comme une fin en soi, comme une opportunité et non pas comme une menace. De toute façon, les pharmaciens n’ont en réalité pas le choix. Nous non plus, d’ailleurs. Nous devons tous répondre présent, innover et créer de la valeur ensemble si l’on veut rester dans la course. Les pharmaciens ont tous les atouts pour cela.
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