Comment faire baisser le coût du Sovaldi et les autres traitements révolutionnaires de l’hépatite C à venir, qui permettraient de guérir 9 malades sur 10 ? Le gouvernement a peut-être trouvé la solution, et envisage même de l’intégrer au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
En effet, selon « les Échos », le gouvernement pourrait mettre en place un mécanisme inédit, en réactivant un article du code de la Sécurité sociale tombé aux oubliettes : « le LR-138-10, datant de 1999, qui autorise l’État à prélever une partie du chiffre d’affaires français des laboratoires pharmaceutiques, lorsqu’ils ont dépassé le plafond maximal de dépenses autorisé par la loi (ONDAM) », explique le quotidien. Et le produit de la taxe serait affecté à la Sécurité sociale. Afin que tous les laboratoires ne soient pas pénalisés par cette loi, le gouvernement pourrait l’appliquer uniquement aux médicaments soignant l’hépatite C. Cette mesure permettrait en effet de limiter les frais, sachant que, si l’on traite les quelque 15 000 patients les plus touchés (à savoir ceux atteints de cirrhose de niveau 3 et 4), le médicament de Gilead devrait coûter entre 800 millions et 1 milliard d’euros à la Sécurité sociale en 2015, si son prix demandé par le laboratoire ne change pas (56 000 euros la cure de 3 mois). Rappelons que, aujourd’hui, le Sovaldi dispose d’une AMM, mais son prix final et son taux de remboursement n’ont pas été fixés (en cours de négociation). Dans l’attente, il peut être prescrit dans le cadre d’une ATU aux patients ayant une cirrhose en impasse thérapeutique ou dans le cadre d’une greffe hépatique.
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