« À compter du 1er janvier 2019 et pour une durée de 3 ans, à titre expérimental, l’État peut autoriser dans les deux régions déterminées par les ministres chargés de la Santé et de la Sécurité sociale la dispensation, par les pharmacies d’officine, de certains médicaments à prescription médicale obligatoire dans le cadre d’un protocole médical et de coopération conclu avec le médecin traitant et les communautés de santé des structures d’exercice coordonné », stipule le texte qui doit maintenant être examiné par l’Assemblée nationale dans le cadre des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019.
« J’espère que cet amendement ira au bout de son parcours parlementaire », indique Philippe Gaertner, président de la FSPF, qui parle d’un « amendement de bon sens ».
La solution de l'exonération de liste n’a pas été choisie, au profit de l'expérimentation d'un conseil protocolisé afin notamment de s’assurer de sa sécurité, souligne-t-il en substance. En fait, comme l’explique le vice-président de la FSPF, Philippe Besset, il existe une liste de médicaments qui ne peuvent pas être transférés du côté de la prescription médicale facultative (PMF). Et ce sont de tels médicaments qui pourraient être concernés par cette dispensation protocolisée pour traiter, en cas d’absence d’un médecin ou lorsque celui-ci n'est pas joignable, de pathologies comme la cystite ou la migraine, ou encore des affections cutanées (dermocorticoïdes). « Cela fait partie des choses qui peuvent améliorer l’accès aux soins dans la logique du plan santé présenté par le président de la République », estime Philippe Gaertner.
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