Marisol Touraine vient de rendre publics les premiers résultats d'une étude sur l'exposition à l’acide valproïque et ses dérivés au cours de la grossesse. Une série de mesures vont être mises en place pour améliorer la sécurité des patientes.
L'étude menée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l'assurance-maladie montre qu’entre 2007 et 2014, 14 322 grossesses ont été exposées à l’acide valproïque, avec une diminution de 42 % du nombre annuel de grossesses exposées sur cette période. « Cette baisse du nombre de grossesses exposées, bien que significative, montre un niveau de prescription qui reste globalement élevé », relève le ministère de la Santé dans un communiqué.
Dans ce contexte, ce dernier rappelle que « compte-tenu des risques liés à ces traitements pour les femmes enceintes, la mobilisation de tous les acteurs sanitaires se poursuit et de nouvelles conditions de prescription et de délivrance vont être appliquées ». Le ministère annonce notamment la mise en place d’un fonds d’indemnisation des familles. Un pictogramme informant sur le danger de son utilisation pendant la grossesse, sera apposé dans les six mois sur les boîtes de Dépakine et de tous les dérivés comprenant de l’acide valproïque. Un système d’alerte dans les logiciels d’aide à la prescription et à la dispensation utilisés par les médecins et les pharmaciens est également prévu. Enfin, le ministère annonce la réévaluation par l'ANSM de 21 substances actives pour le traitement de l’épilepsie. « Cette réévaluation sera également mise en place pour les traitements des troubles bipolaires, pour lesquels l’utilisation d’acide valproïque sera rendue plus contraignante », précise-t-il.
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