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Paracétamol : la Suède fait marche arrière
Cinq ans après avoir autorisé la vente du paracétamol (et de 615 autres médicaments) en dehors des pharmacies, la Suède s’apprête à faire marche arrière. À partir du 1er mars, le paracétamol sera en effet à nouveau uniquement vendu en pharmacie dans ce pays qui avait un peu trop vite cédé aux sirènes de la libéralisation sauvage. L’autorisation de vendre certains médicaments sans prescription a été accordée à 5 600 points de vente, dont les bureaux de tabac et les stations-service. Résultat, cette banalisation du médicament a entraîné une surconsommation. Un nombre record d’hospitalisation a été enregistré, rien que pour le paracétamol : 1 200 personnes hospitalisées pour cause de surdosage, soit deux fois plus depuis qu’il est en vente libre. Le nombre d’appels au Centre d’information antipoison a quant à lui augmenté de 36 % entre 2009 et 2013. Pendant cette période, les ventes de paracétamol ont explosé : une progression de 60 % dans les commerces hors pharmacies, contre seulement 7 % dans les officines. Face au danger, l’Autorité du médicament a demandé d’interdire la vente de paracétamol en dehors des pharmacies afin d’en limiter l’accessibilité.
Une sage décision qui devrait faire réfléchir ceux qui, en France, rêvent de vendre des médicaments dans les supermarchés.
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Professions réglementées : les pharmaciens plutôt satisfaits
Déterminés à rester vigilants, les syndicats de pharmaciens d’officine se disent toutefois globalement satisfaits après les annonces mercredi du ministre de l’Économie Emmanuel Macron sur la réforme des professions réglementées. « Nous sommes satisfaits de constater que le ministre de l’Économie a perçu le risque sanitaire que représentait la vente des médicaments en grande surface », estime ainsi dans un communiqué l’Union Nationale des Pharmacie de France. « Emmanuel Macron nous a entendus », s’est réjoui de son côté Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine qui a salué les « avancées » et pour qui la chose est entendue : « les médicaments resteront en pharmacie ». Pour Gilles Bonnefond, il est par ailleurs « très important que la loi santé soit le support de toute modification de ce qui concerne la santé ».
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Isabelle Adenot favorable à un « nettoyage » des AMM
L’Ordre des pharmaciens est favorable à un « nettoyage » des produits détenant une autorisation de mise sur le marché (AMM), autrement dit des médicaments. La présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), Isabelle Adenot, a profité de son discours final lors de la convention de synthèse de l’Opération Jeunes, hier, pour donner la position de l’Ordre dans différents dossiers qui font actuellement la une des médias. À commencer par la déclaration de Marisol Touraine, ministre de la Santé, qui a rassuré les officinaux en montrant sa nette désapprobation à l’idée de voir des médicaments vendus en GMS, mais qui a aussi indiqué la nécessité d’un « nettoyage » de la liste de médicaments. Certains produits bénéficiant d’une AMM pourraient ainsi perdre leur statut de médicament, à l’instar du dentifrice Fluocaril ou des pastilles Valda. Pour Isabelle Adenot, ce grand nettoyage n’a rien de choquant. « Le médicament dans sa définition a changé en 2007, lors d’une transposition du droit européen et il se définit notamment par sa fonction pharmacologique. Cela signifie que des produits totalement inertes, non résorbés, non métabolisés, sans action pharmacologique, peuvent sortir de la liste des médicaments. Je pense par exemple à l’huile de paraffine ou à la vaseline. »
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