Le deuxième round des négociations salariales s'est soldé par un échec le 11 juin. Aucun accord n'a pu, en effet, intervenir entre les revendications des syndicats de salariés qui s'échelonnaient entre 7 et 10 % et les positions des représentants des titulaires, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ayant mandat pour signer une augmentation salariale de 2,5 % et l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) qui maintenait sa signature à 2 %.
La prochaine réunion est fixée au 3 juillet. D'ici là les parties prenantes devront à nouveau consulter leurs instances pour déterminer si un consensus se dégage à 3 %, une solution qui ne satisferait certes pleinement aucun des partenaires sociaux, mais qui aurait l'intérêt de ne pas faire de 2023 une année blanche pour les salariés de l'officine.